Pas question de toucher à la loi fondamentale du Bénin avant la fin du mandat de Patrice Talon. C’est du moins, ce qu’il convient de retenir du communiqué de presse rendu publique par le parti Renaissance Nationale (RN) ce 12 février 2024.
Le projet de loi introduit à l’assemblée nationale par le député Assan Séibou continue de surciter des réactions au sein de la classe politique Beninoise. Après les sorties médiatiques du Président Patrice Talon et du député Orden Alladatin, c’est au tour du parti présidé par Claudine Prudencio d’affiche sa position. « le Parti Renaissance Nationale (RN) tient à souligner son désaccord concernant une quelconque révision de la Constitution avant la fin du mandat de l’actuel Président de la République » peut-on lire à travers le communiqué. Selon le même communiqué, le parti à l’intime conviction que c’est la meilleure posture pour préserver la paix et la cohésion nationale dans les contextes national et international actuels. Il rappelle aux parlementaires par la même occasion que la décision de la cour constitutionnelle concernant le droit de parrainage ne devrait en aucun cas être prise comme prétexte pour justifier une quelconque révision de la constitution à des fins politiques personnelles.
En lieu et place d’une révision de la Constitution, la RN propose plutôt « la modification de certaines dispositions du code électoral. Dans le premier cas, la date limite du dépôt des dossier à la CENA se retrouverait fixée au 31 janvier 2026, veille du démarrage de l’installation des conseils communaux de 2026 et huit (08) jours avant l’investiture des députés de la 10ème législature » et « Dans le deuxième cas, la date limite du dépôt des dossier à la CENA se retrouverait fixée au 16 janvier 2026, lendemain de l’installation de tous les conseils communaux et huit (08) jours après l’investiture des députés de la 10ème législature ».