Raphaël Akotègnon, ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale
Crédit photo : PFCOM-DIRCOM-PR MDGL
Ce mardi 16 juillet à Cotonou, le ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale Raphaël Akotègnon, a ouvert les travaux d’un bilan de l’exécution à mi-parcours du Plan de travail annuel (PTA) de son département ministériel dans la salle de conférence dudit ministère. C’était dans le cadre d’un « dialogue de gestion » couvrant la période du premier semestre de l’année civile 2024, en présence des préfets et de plusieurs directeurs sectoriels du ministère.
A l’ouverture à Cotonou ce mardi 16 juillet de cette séance de travail qui consacre le bilan à mi-parcours de l’exécution du Plan de travail annuel (PTA) dans le cadre d’un « dialogue de gestion » du ministère dont il tient les rênes, le ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale Raphaël Akotègnon a rappelé certains aspects essentiels. Ainsi, cette rencontre permet de maintenir la symbiose entre tous les acteurs, de passer en revue l’exécution du PTA et de réfléchir sur l’orientation des actions pour une pleine exécution du PTA. Et d’ajouter que « le devoir de dialogue permanent et constructif s’avère encore plus que nécessaire, dans le but d’opérer des réajustements indispensables à l’atteinte des objectifs du secteur. »
Des performances meilleures
C’est dans cette optique qu’il a dévoilé quelques indicateurs financiers qui indiquent que « le budget du ministère est exécuté, au 30 juin 2024 à 83,47% (base engagement) contre 30,74% en 2023 et à 82,36% (base ordonnancement) contre 30,20% en 2023 soit une amélioration 52%. »
Le ministre Raphaël Akotègnon précise que le « taux d’exécution physique, est estimé à 35,69%, sur la base des pondérations des activités au PTA, contre 29,82% en 2023. »
Sur la base d’une part de l’engagement, et d’autre part de celui de l’ordonnancement le Programme d’investissement public (PIP) du ministère est exécuté à 73,82% contre 24,34% au 30 juin 2023. Le taux d’exécution est de 73,51% soit une amélioration de 36% car il était à 37,62% en 2023. Pour le ministre de la Décentralisation et de la gouvernance locale, « ces performances enregistrées à mi-parcours sont les meilleures des trois dernières années de gestion » au sein de son département ministériel et « elles confirment donc à suffisance la volonté de contribuer à la visibilité du secteur. »
Les raisons de cette embellie
Deux raisons majeures selon Raphaël Akotègnon. En premier lieu indique t-il, « la partition de l’Etat dans l’accompagnement de la mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la Décentralisation par le transfert aux communes des ressources humaines et financières, pour leur permettre d’exercer convenablement leurs compétences et de faire de nos communes des espaces de vie agréable et plein épanouissement de nos populations sans laisser personne de côté. »
Et en second lieu, il y entre autres « la consolidation et le transfert intégral des ressources du Fonds pour le développement des communes (FADeC), investissement pour donner aux communes les moyens nécessaires à la mise en œuvre de leur Plan de développement communal (PDC), le renforcement et le transfert de la subvention de l’Association nationale des communes du Bénin (ANCB), surtout pour l’opérationnalisation du Bulletin de Performance communale et la formation des chefs d’arrondissement. »
Cela permet ajoute le ministre Raphaël Akotègnon « le raffermissement de l’audit et du contrôle, et le suivi de la mise en œuvre du plan d’action de mitigation des risques du ministère. »
Bernado Mariano Houenoussi