Ce samedi 24 février à Abudja (Nigéria) dans le cadre d’un sommet extraordinaire des chefs d’État des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), il a été annoncé la levée d’une partie des sanctions décrétées depuis juillet dernier contre le Niger.
07 mois après avoir décidé de sanctionner durement le Niger à cause du renversement du président Mohamed Bazoum par une junte militaire, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a décidé ce samedi 24 février à Abudja (Nigéria) à l’occasion d’un sommet extraordinaire des chefs d’État de réduire le train des sanctions contre le Niger. Ainsi il a été annoncé par Omar Alieu Touray le président de la commission de la CEDEAO, que les frontières et l’espace aérien seront ouverts à nouveau. De plus, le blocage des transactions financières et bancaires et le blocus énergétique sont levés. Cerise sur le gâteau, la CEDEAO invite officiellement les dirigeants des juntes du Mali, du Burkina-Faso et du Niger aux prochaines sessions de la conférence des chefs d’État et de gouvernement.Cette décision tombe quasiment un mois après l’annonce le 28 janvier dernier du retrait conjoint du Niger, du Mali et du Burkina-Faso de la CEDEAO. Ledit retrait ayant été précédé quelques mois auparavant par la création de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) par ses trois pays. Toutefois les sanctions individuelles sont maintenues contre les personnes en lien selon l’organisation sous-régionale avec la situation que vit Mohammed Bazoum mais également sa femme.
Bernado Mariano Houenoussi
Le communiqué de la CEDEAO