Deux jours après la claque reçue en championnat à Saint-Quentin, l’ASVEL s’est fait de nouveau corriger (94-73), ce jeudi sur le parquet de l’Etoile Rouge de Belgrade, cette fois en Euroligue pour les débuts de la compétition. La saison démarre bien mal pour les Villeurbannais, derniers de la dernière édition.
« L’Etoile Rouge à Belgrade, il n’y a pas mieux pour réagir. Mais, si on revoit les mêmes choses qu’à Saint-Quentin, nous n’existerons pas en Euroligue. » Malheureusement pour T.J Parker, l’entraîneur de l’ASVEL, il avait raison de se montrer inquiet avant de retrouver cette compétition qui n’avait pas du tout réussi à son équipe lors du dernier exercice. Les débuts des Villeurbannais en Euroligue sont en effet venus confirmer ses craintes. Et deux jours après avoir pris une gifle (91-71) à Saint-Quentin en championnat, l’ASVEL a tendu l’autre joue, jeudi soir à Belgrade, et s’est fait de nouveau piétiner (94-73), cette fois sur la scène européenne.
A croire que les anciens champions de France n’avaient pas retenu les leçons de leur déroute dans l’Aisne face au promu. Les joueurs de TJ Parker, sans David Lighty ni Charles Kahudi mais avec Nando De Colo de retour dans le groupe, avaient ainsi abandonné tout espoir dès la première mi-temps contre Saint-Quentin. Rebelote ce jeudi en Serbie. Comme le précédent bourreau de l’ASVEL, l’Etoile Rouge a assommé nos représentants lors de deux premiers quart-temps qui ont vu les derniers du classement la saison dernière en Euroligue prendre l’eau de toute part de nouveau (29-18 après le premier quart-temps, 52-31 à la pause).
L’ASVEL reste sur trois défaites
Emmenée par Mike Scott, Timothé Luwawu-Cabarrot et De Colo (tous trois auteurs de 13 points chacun), l’ASVEL a bien tenté de relever la tête au retour des vestiaires. Une révolte, timide, qui a permis aux visiteurs de revenir à 14 points, avant de lâcher de nouveau du lest, dans l’ultime période, sous la pression d’un Shabazz Napier étincelant (21 points), en particulier sur les tirs à longue distance (5 sur 8 à trois points). A l’arrivée, ces Villeurbannais repartis de Saint-Quentin avec 20 points dans leurs valises s’inclinent plus lourdement encore (-21) que mardi dernier. Croquée également par Monaco à domicile le 1er octobre dernier, l’ASVEL, qui reste sur trois défaites toutes compétitions confondues, inquiète déjà. Et si elle reprend l’habitude de rendre des copies pareilles en Euroligue, la sanction devrait s’avérer terrible de nouveau. En attendant, les débuts des Rhodaniens sont complètement ratés.
