Macky Sal, le président de la République du Sénégal
Ce jeudi 15 février au Sénégal, le Conseil constitutionnel a décidé d’annuler le décret pris le 03 février par le président Macky Sall pour abroger celui pris par lui-même quelques mois plus tôt pour convoquer le corps électoral pour l’élection présidentielle du 25 février. Dans un communiqué publié le 16 février par la commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), l’organisation sous-régionale appelle au respect de ladite décision.
La commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) par le communiqué qu’elle a publié le vendredi 16 février <<demande aux autorités compétentes de fixer la date pour la tenue de l’élection présidentielle conformément>> à la décision du jeudi 15 février du Conseil constitutionnel du Sénégal. De plus, elle recommande à la classe politique et aux forces vives de <<privilégier le dialogue inclusif pour préserver les acquis démocratiques de ce pays phare de la CEDEAO.>> Au lendemain de cette décision annoncée par le Conseil constitutionnel au Sénégal, la réaction de la CEDEAO intervient dans la foulée de celle de l’Union européenne (UE) et de la France.
Macky Sall se plie à la décision du Conseil constitutionnel
Ce vendredi 16 février la présidence sénégalaise a indiqué que le chef de l’État allait <<pleinement exécuter la décision>> du Conseil constitutionnel. Dans cette optique, il fera <<les consultations nécessaires pour l’organisation de l’élection présidentielle dans les meilleurs délais>>. S’il sonne comme une évidence que l’election ne pourra plus avoir lieu à la date initiale du 25 février, le prochain enjeu est la nouvelle échéance qui sera retenue pour son organisation alors que le mandat du président Macky Sall s’achève officiellement le 02 avril.
Bernado Mariano Houenoussi
Le communiqué de la commission de la CEDEAO de ce vendredi 16 février