La journée du mercredi 28 février a été très tendue dans la capitale tchadienne, après une attaque dans la nuit du 27 au 28 février des bureaux de l’Agence nationale de sécurité (ANS). L’exécutif a annoncé que cette attaque avait fait « plusieurs morts » tout en pointant un doigt accusateur contre les membres du Parti socialiste sans frontières (PSF) dont le président est Yaya Diallo. Ces dernières heures, des rumeurs font état de la mort de celui-ci.
Hier mercredi 28 février, des tirs d’armes automatiques ont retenti au milieu de la journée à N’djamena la capitale du Tchad. Selon des informations diffusées par Radio France Internationale (RFI), ces tirs ont été entendus pendant une heure. Quant au gouvernement tchadien, il a annoncé en fin de journée que la situation était sous « contrôle ». Son annonce par le biais d’un communiqué, est intervenue après une opération contre le siège du Parti socialiste sans frontières (PSF). Cette formation politique présidée par Yaya Diallo, est jugée responsable par le gouvernement de l’attaque dans la nuit du 27 au 28 février des bureaux de l’Agence nationale de sécurité (ANS). Selon des rumeurs non confirmées jusqu’à présent, Yaya Diallo serait décédé dans le siège des locaux de son parti le 28 février par les forces de sécurité. Pour autant, il était impossible de confirmer s’il se trouvait effectivement sur les lieux. Il a néanmoins transmis comme l’indique RFI, un audio au site d’informations Al Wihda pour dénoncer ce qu’il considère comme une « mise en scène ».
Bernado Mariano Houenoussi